Redéfinir les perspectives de survie du cancer
Pionnier de l’innovation en cancérologie, Bristol Myers Squibb continue d’ouvrir la voie à des traitements toujours plus personnalisés, accessibles et ambitieux. Retour sur une stratégie d’innovation puissante à visage humain avec Jérôme Garnier, Directeur de la division Oncologie-Hématologie-Thérapie cellulaire de Bristol Myers Squibb France.
Comment Bristol Myers Squibb conçoit-il l’innovation en oncologie ?
Notre laboratoire est depuis des décennies au coeur de l'innovation. Nous avons participé aux grandes révolutions de la prise en charge des cancers : les taxanes dans les années 1990, l'immuno-oncologie dans les années 2010, domaine dans lequel nous sommes pionniers, puis les thérapies cellulaires ces dernières années. Notre participation active au congrès international de l’Asco* – congrès de référence au niveau mondial en cancérologie – reflète cet engagement constant. C’est un point d’orgue dans l’année, où nous allons présenter les résultats de nos recherches et nos innovations à la communauté scientifique et médicale mondiale, avec cette fois un focus tout particulier sur le cancer du poumon et plusieurs molécules différentes particulièrement intéressantes, et autant d’espoir pour les patients atteints de ce cancer qui reste parmi les plus meurtriers. Nos dernières innovations portent sur les traitements aux stades plus précoces de la maladie et les combinaisons de différents traitements, notre volonté étant d’intervenir le plus tôt possible dans l’histoire de la maladie. Et nous avons des résultats positifs avec plusieurs années de recul désormais.
Parler d’innovation, c’est aussi évoquer le futur. Quelles sont les différentes modalités de traitement qui font l’actualité et l’avenir de votre recherche ?
Aujourd’hui, le portefeuille de Bristol Myers Squibb en onco-hématologie est riche et prometteur. Il repose sur une grande diversité de modalités thérapeutiques : petites molécules de thérapie ciblée, anticorps monoclonaux, anticorps bispécifiques, anticorps radioconjugués, nouvelles thérapies ciblées qui agissent en déclenchant la dégradation sélective de certaines protéines responsables de la survie ou de la prolifération des cellules cancéreuses – sans oublier la thérapie cellulaire comme les CAR-T, qui, efficaces dans les cancers du sang, font partie de nos programmes de R&D*** dans d’autres types de cancer et de maladies auto-immunes.
Toutes ces approches visent une large palette de cibles thérapeutiques, ce qui permet de s’attaquer à de nombreux types de cancer pour répondre aux besoins médicaux encore non couverts et pousser la personnalisation des traitements.
En quoi les thérapies cellulaires représentent-elles une innovation de rupture et quelle est la place de Bristol Myers Squibb dans ce domaine ?
Nous sommes à la pointe dans le champ des thérapies cellulaires, notamment les CAR-T qui représentent une des avancées les plus spectaculaires de ces dernières années en hémato-oncologie… Ici, c’est le patient lui-même qui fournit la matière première du traitement : ses cellules immunitaires sont prélevées, reprogrammées pour cibler la tumeur spécifiquement, puis réinjectées. On est là dans l’ultrapersonnalisation, avec cette innovation à la fois technologique, organisationnelle et logistique. Elle nécessite une coordination rigoureuse et sécurisée, depuis le prélèvement jusqu’à l’administration du traitement. Aujourd’hui, de nombreux patients atteints de certains types de cancers du sang et en échec thérapeutique obtiennent des réponses durables, parfois inespérées. Ces thérapies redéfinissent les perspectives de survie.
Selon vous, comment peut-on conjuguer innovation scientifique et équité d’accès aux nouveaux traitements ?
Chez Bristol Myers Squibb, l’innovation n’a de valeur que si elle est partagée équitablement. Concrètement, au-delà de nos investissements en R&D, nous proposons nos essais cliniques dans des centres hospitaliers répartis sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui plus de 20 000 patients français, essentiellement atteints de cancer, sont inclus dans un de nos programmes de recherche clinique et peuvent ainsi possiblement bénéficier d’une de nos molécules innovantes. De plus, nous mettons tout en oeuvre pour donner un accès précoce à nos innovations, avant leur commercialisation. La logique est simple : ne pas créer une médecine à deux vitesses. Cette stratégie d’accès volontariste s’accompagne d’une attention croissante aux formes précoces de cancer ainsi qu’aux besoins spécifiques de certaines populations, comme les enfants, les jeunes adultes, les patients âgés ou vivant avec des comorbidités. L’innovation doit être et rester inclusive.
Sandrine Guinot-Mosetti
* American Society of Clinical Oncology
** Autorisation de mise sur le marché
*** Recherche et Développement
ONC-FR-2500236-NP-mai 2025